LES KLEBERS

Les Klébers: 
Dans le nombre des ces groupes qui ont marqués cette époque, les Klébers sont les seuls a avoir enregistré officiellement un «vrai» disque. Distribué par une firme qui n’existe plus et obligée d’enregistrer les gagnants de la «Guitare d’Or» à l’Olympia en 1963. Curieusement, dans tous les bouquins parus sur cette aventure des «Formations», les Klébers ne sont jamais crédités de cette première place. Dont acte! Rendons aux Klébers ce qui leur est dû. Pour les fouineurs il existe un CD contenant ce fameux concours de la «Guitare d’Or». Les vieilles bandes réapparaissent comme par miracle lorsqu’un quelconque intérêt est en jeu. Passons... et procurons-nous cette galette. (Toute info dans le mensuel «Juke-Box Magazine»). (Info gratuite sans pourcentage pour moi!).
Revenons au disque et aux Klébers: Laissons dans l’ombre qui joue sur ce disque. En tout cas c’est bien Jean et Jacques Kleiber qui chantent. En studio, et c’est toujours le cas, on gagne un temps fou en laissant les musiciens entraînés aux enregistrements faire la partie instrumentale. Ce qui est le cas ici vaut bien cette concession. Tout est en place, pas de «maladroit» qui ralenti le tout et fait sonner le groupe comme...
Alain Metzger, le batteur n’ayant pas obtenu de ses parents(!) (aujourd’hui un parent est traîné en correctionnelle pour moins que çà!) la permission de faire le métier, seuls sont alors Jean et Jacques Kleiber, guitaristes, plus Marco Viron à la basse qui se sont présentés au studio. Un batteur de rencontre les a accompagnés durant le temps de leur existence.
Les ayant vus débuter lors des kermesses, de boum des jeunes, de prestations plus ou moins officiellement organisées j’étais, comme pas mal de leur public impressionné par leur disque. Comme eux, j’attendais qu’il soit disque d’or, comme eux, j’attendais que des mulhousiens montrent aux «parisiens» qu’en Elsass on
grattait aussi la guitare.
Pourtant ce disque leur allait bien. Les chansons tenaient la route et je les aime toujours. De là à retrouver leur disque... le mien avait rendu l’âme car «on» me l’a gondolé! (mais je l’ai toujours!).
«On» les appelaient aussi «Les Kleb’s» car du haut de leur tour d’ivoire ils n’étaient pas aussi accessibles que d’autres célébrités du coin. Les remous humains n’ont pas épargné les Kléber’s qui se sont alors nommés «Les Merseybeats» avec au répertoire le must du hit anglais. Quelques musiciens d’anciens groupes explosés ont ...alors participés à cette nouvelle aventure qui les a conduit un certain temps «en tournée» au bord de l’Atlantique, les cheveux de plus en plus longs...
Si vous voulez en savoir plus lisez donc (encore une fois) le bouquin de Thierry Liesenfeld, dont on ne dira jamais assez la persévérance qu’il a du avoir pour réunir et les souvenirs, les photos, les crocs en jambe et la «neutralisation» des conflits qui datent de 30 ans. Curieusement, une fois le bouquin publié, rares étaient les «acteurs» remis au goût du jour ayant eu le réflexe de lui envoyer une carte de voeux, des chocolats(!) ou simplement un coup de téléphone... Rassurez-vous, en suisse ou en allemagne où ce genre de bouquin est imprimé, les réactions sont les mêmes par les musicos concernés.
... à nos moutons! Les Klébers ont joué officiellement lors de la Boum de la Bourse en 1980.
Vidéo existante! (chez moi. Ha! Ha!!). Si on pouvait refaire de la zique???

SUR SCENE A RIEDISHEIM: Jean et Jacques Kleiber, Roby Wach, Alain Harquel, Boubou Pfau et Christian Minery